28 May 2019
L' Auditorium Theo Angelopoulos | |
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18:30 - 20:30 |
Est-il nécessaire et possible de limiter le réchauffement planétaire à +1,5°C, comme le prévoient les accords de Paris ? Un focus sur la région Méditerranéenne
Est-il nécessaire et possible de limiter le réchauffement planétaire à +1,5°C, comme le prévoient les accords de Paris ? Un focus sur la région Méditerranéenne Joël Guiot est spécialiste des changements climatiques à différentes échelles de temps. L’objectif principal de ses recherches est de tirer un profit maximum du passé pour mieux comprendre l’avenir Le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a publié le 8 octobre dernier un rapport sur le réchauffement climatique, et notamment sa limitation à 1,5°C d’ici 2100 par rapport aux niveaux préindustriels, préconisée par l’accord de Paris sur le climat signé en 2015. Celle-ci devrait permettre d’éviter de nombreux impacts négatifs liés à l’augmentation des phénomènes extrêmes (canicules, tempêtes, sécheresses), à l’accélération de la fonte des glaciers et à l’augmentation du niveau de la mer, à la hausse du nombre d’espèces animales et végétales qui risquent le déclin ou la disparition, à la probabilité de destruction définitive d’écosystèmes coralliens, à la perte de productivité agricole, à la diminution des réserves en eau, etc. Il y a des bénéfices indéniables à limiter les émissions planétaires des gaz à effet de serre pour contenir ce réchauffement à 1,5°C plutôt qu’à 2°C. Il faut par ailleurs travailler en synergie avec d’autres objectifs mondiaux comme ceux du développement durable qui appellent en particulier à éradiquer la pauvreté et à lutter contre les inégalités. Joël Guiot est directeur de recherche de classe exceptionnelle du CNRS. Le CNRS, qu’il a intégré en 1985, a récompensé ses travaux en lui décernant la Médaille d’argent en 2005. Ses recherches portent sur la modélisation des processus liés à la végétation ; la comparaison statistique des simulations climatiques aux données paléoclimatiques ; la modélisation de la productivité forestière ; la vulnérabilité des forêts méditerranéennes au changement climatique ; la reconstitution du climat européen et méditerranéen depuis 10 000 ans. En partenariat avec le Comité d’étude des conséquences du changement climatique de la Banque de Grèce (CCISC) |